Publié dans Editorial

Alerte !

Publié le mardi, 13 août 2019

Péril en la demeure. De par sa situation géographique, la Grande île s’expose au péril. Elle  tenait un rôle inquiétant de plaque tournante des trafics de stupéfiants dans l’Océan Indien et ravitaille les îles voisines (Ile Maurice, La Réunion). Le sordide « commerce » tisse ses relations et atteint l’Europe, l’Amérique du Nord,  l’Afrique continentale et l’Asie, plus précisément, le Sud-est asiatique. Etant donné que le pays se situe sur le chemin de grands commerces internationaux, des trafiquants de tout acabit notamment des narcotrafiquants et des dealers de toute taille pullulent la région. En fait, la drogue dure rode dans les parages.  Alerte au péril !

 

De source auprès des services publics autorisés, la Douane malagasy a saisi durant le premier semestre de cette année en cours (2019) 69 kg de drogue dure. Une saisie record ! Très impressionnant pour une telle quantité, trop menaçante pour un produit fortement dangereux et trop ahurissant pour l’avenir de nos jeunes. Traditionnellement, Madagascar ne figure pas encore sur la liste des pays à risque de trafic illicite de drogue dure comme ce sont les cas en Afrique tels le Maroc, le Congo Kinshasa (RDC), l’île Maurice, le Kenya, le Ghana, Burkina Faso ou de la Guinée ou bien des pays d’Amérique Latine (Colombie, Pérou, Bolivie) ou enfin du pays du « Croissant d’or », l’Afghanistan, ou du « Triangle d’or » Myanmar, Laos et Thaïlande. Cependant, vu la tendance à la hausse de ce trafic illicite et dangereux constatée  et observée ces derniers temps, le cas Madagascar commence à préoccuper sérieusement les observateurs qui, par le fait, actionnent la sonnette d’alarme en direction des autorités compétentes et des organisations à vocation éducative. Des inquiétudes légitimes et plus que normales dans la mesure où le péril frappe à nos portes.

D’après les enquêtes et les recherches minutieuses diligentées par les services de la Police de la lutte contre les stupéfiants (Police des Stup), la consommation de ces produits proscrits se constate auprès surtout de nos jeunes, lycéens ou des écoles privées ou confessionnelles de renom d’Antananarivo à titre d’exemple. Les responsables de ces établissements se plaignent de l’existence des petits dealers qui rodent autour de leurs écoles. Conséquence directe, la discipline accuse un sérieux coup ! Des mesures urgentes s’imposent donc !

L’IEM consacre une partie non négligeable de son programme en direction des jeunes. Un volet tout aussi important que d’autres secteurs auquel les nouveaux dirigeants ne minimisent point. Dans les Velirano, le Président Rajoelina privilégie et priorise le cas des jeunes dans tous ces états. Il sait pertinemment que l’avenir tout entier du pays est étroitement lié à la réussite ou non des jeunes. Le futur immédiat dépend au sort réservé à leur compte. A travers le « projet Fihariana », le Chef de l’Etat s’engage personnellement à donner un coup de pouce à démultiplier les potentialités des jeunes entrepreneurs.

Educateurs, hommes d’église, Société civile, centres éducatifs, gens de bonne volonté et parents d’élèves, en général, doivent impérativement se donner la main pour stopper net à toute avancée de ce  péril. Des mesures dissuasives fortes et très urgentes seront les bienvenues. Sous d’autres cieux (Indonésie ou d’autres pays musulmans), toute personne reconnue coupable de trafic illicite de drogue encourt la peine capitale.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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